14h51 / Hap­py Hour / Apartides / Mer­ci Patron ! pour un suc­cès inespéré

Per­son­ne ne l’at­tendait à ce niveau. Dans les salles depuis un mois, le doc­u­men­taire Mer­ci Patron ! du jour­nal­iste François Ruf­fin totalise plus de 150 000 entrées. Un chiffre inespéré pour l’his­toire de la revanche des Klur, famille de chtis, sur le dirigeant Bernard Arnault, respon­s­able de la fer­me­ture de leur usine à Poix-du-Nord (Nord). Ce suc­cès est d’au­tant plus éton­nant que le film n’a dis­posé que d’un bud­get réduit, 150 000 euros, quand la somme réservée à un doc­u­men­taire oscille plutôt entre 300 000 et 400 000 euros.

Assumant son dou­ble rôle jour­nal­iste-mil­i­tant, François Ruf­fin a prof­ité de la médi­ati­sa­tion de son oeu­vre pour deman­der une inter­view avec la min­istre du Tra­vail Myr­i­am El Khom­ri. Le rédac­teur en chef de Fakir souhaitait débat­tre de la future loi tra­vail et notam­ment de la délo­cal­i­sa­tion, sujet cen­tral de son film. Pam­pa­m­ag avait suivi sa journée au ministère.


13h26 / Lit­tle Broth­er / A Téléper­for­mance la pause-pipi c’est autori­sa­tion obligatoire

« Est-ce que je peux aller aux toi­lettes ? J’ai envie de faire pipi ». Ce n’est pas une ques­tion d’un enfant en bas âge mais l’obligation des salariés de Téléper­for­mance qui ont besoin, depuis ce 23 mars, d’une autori­sa­tion pour s’absenter de leur poste et sat­is­faire leurs besoins naturels.

Située à Bla­gnac (Haute-Garonne), dans la ban­lieue de Toulouse, l’entreprise demande à ses opéra­teurs de sol­liciter par écrit leur super­viseur sur cette ques­tion par l’intermédiaire d’un logi­ciel de mes­sagerie interne. La per­mis­sion vaut aus­si pour les paus­es cigarettes.

Ce 24 mars, une réu­nion a lieu entre la direc­tion et les syn­di­cats pour abor­der cette nou­velle mesure « qui aggrave les risques psy­choso­ci­aux », selon Sami­ra Alaoui, salariée depuis 15 ans dans cette entre­prise et déléguée CGT. L’intersyndicale a d’ores et déjà appelé les 200 salariés con­cernés à un mou­ve­ment de grève ce vendredi.


12h05 /  Lit­tle Broth­er / Déver­ouil­lage d’i­Phone : le FBI pour­rait se pass­er d’Apple

En décem­bre dernier, la fusil­lade de San Bernardi­no, aux Etats-Unis, fai­sait 14 morts et 21 blessés. L’auteur prin­ci­pal de la tragédie, Syed Farook, pos­sé­dait un iPhone5C, retrou­vé par les forces de l’ordre. Depuis, le FBI cherche à extraire les don­nées con­tenues dans ce smart­phone afin d’obtenir des élé­ments impor­tants pour l’en­quête. Mais Apple refuse de coopér­er avec la police fédérale améri­caine, et les rela­tions entre les deux pro­tag­o­nistes sont dev­enues tendues.

Finale­ment, le FBI pour­rait déblo­quer l’i­Phone en ques­tion sans avoir besoin de la firme à la pomme. Dans un doc­u­ment remis au tri­bunal de River­side, le départe­ment de la Jus­tice indique qu’un tiers, qui n’a pas été nom­mé, a fait la démon­stra­tion au FBI d’une méth­ode fonc­tion­nelle pour récupér­er des don­nées chiffrées dans le smartphone.

11h10 / Près des yeux, loin du cul / Brésil : ren­con­tres sex­uelles en pro­mo pour les parlementaires

Quand le sys­tème poli­tique d’un pays tout entier va mal, il faut bien trou­ver un moyen de se défouler pour les par­lemen­taires. Dans ce con­texte, le sexe occupe une place de choix. Sexlog.com, plus grand réseau social de ren­con­tres sex­uelles au Brésil, offre depuis le 21 mars une ris­tourne de 70% à tous les par­lemen­taires s’in­scrivant sur la plate­forme. « Il suf­fit de fournir le numéro de reg­istre au Tri­bunal Supérieur élec­toral pour prof­iter de la pro­mo­tion », expli­quait une porte-parole du site. Ses mem­bres peu­vent non seule­ment pub­li­er des pho­tos et vidéos pornographiques mais aus­si pren­dre des ren­dez-vous réservés aux plaisirs de la chair.

Plongé dans le gigan­tesque scan­dale de cor­rup­tion Petro­bras, où 34 députés sont cités, le Brésil con­naît une crise poli­tique sans précé­dent exigeant même la démis­sion de la prési­dente Dil­ma Rouss­eff. De quoi “foutre un beau bor­del” chez les mem­bres du Par­lement qui béné­fi­cient désor­mais d’un tarif pro­mo­tion­nel pour évac­uer leur frustration.

10h30 / Checke ta loi / Lit­tle Broth­er / Sig­naler les con­trôleurs va vous coûter cher

Con­trôleurs vus à Saint-Lazare vers le grand escalier à 17h30″. Si vous êtes un adepte du sig­nale­ment dans le métro ou le bus il fau­dra désor­mais revoir vos habi­tudes. Ce 23 mars, la loi con­tre la fraude dans les trans­ports publics entre en vigueur. Elle prévoit un nou­veau délit, puni de 2 mois de prison et de 3 750 euros d’amende, pour quiconque dif­fusera « un mes­sage de nature à sig­naler la présence de con­trôleurs ou d’a­gents de sécu­rité employés ou mis­sion­nés par un exploitant de trans­port pub­lic de voyageurs ».

Peu importe le sup­port de dif­fu­sion de l’avertissement : groupe Face­book, tweet, appli­ca­tion sur smart­phone et même la déc­la­ra­tion orale. Mieux vaut donc valid­er son titre de trans­port ou…prendre une amende. Celle-ci s’élève 60 euros en cas d’ab­sence de tick­et ou un fran­chisse­ment illé­gal des por­tiques. En 2015, la perte liée à la fraude a été estimée à plus de 600 mil­lions d’eu­ros pour la seule SNCF.