Lit­tle Broth­er :  Une mère porte plainte con­tre X, après le sui­cide de sa fille, harcelée sur les réseaux sociaux

Sa fille s’é­tait sui­cidée le 3 mars, après qu’une pho­to d’elle dénudée ait cir­culé dans son cer­cle d’amis ; une semaine plus tard, elle porte plainte con­tre X, pour «atteinte à la vie privée» de son enfant. L’AFP le rap­porte jeu­di 10 mars, en pré­cisant que la plainte com­prend égale­ment «toute autre infrac­tion que l’en­quête pour­rait per­me­t­tre d’établir». Le mag­is­trat nor­mand ajoute qu’en l’ab­sence de let­tre de l’ado­les­cente, il est dif­fi­cile de savoir si la dif­fu­sion de la pho­to est la cause de son sui­cide. La pho­to en ques­tion serait un self­ie envoyé il y a deux ans à un ex-petit ami, prise à con­tre-coeur par la jeune fille, et remise en cir­cu­la­tion il y a plusieurs semaines. D’après la famille de la vic­time, la seule rumeur de l’ex­is­tence de la pho­to avait été suff­isante pour val­oir à la jeune fille de «vio­lentes insultes» sur les réseaux sociaux.

 

Plus belle la mort : Vin­cent Lam­bert placé sous la tutelle de sa femme 

Le juge des tutelles de Reims a désigné ce jeu­di 10 mars Rachel Lam­bert comme tuteur de son mari pen­dant les 10 ans à venir. Elle devra partager la tutelle avec un «sup­pléant»,  l’U­nion Départe­men­tale des Asso­ci­a­tions Famil­iales de la Marne. Pour­tant, même si Rachel Lam­bert est favor­able à l’ar­rêt des soins, la déci­sion de les arrêter ou non demeure celle du CHU de Reims.

C’est l’hôpi­tal uni­ver­si­taire qui avait demandé à ce que soit désigné un tuteur pour le patient le plus célèbre de France, suite au refus d’un de ses médecins de pren­dre une déci­sion sur sa fin de vie à l’été. Le prati­cien évo­quait des pres­sions qui «nui­sait à la sérénité» des soins.

Les par­ents de Vin­cent Lam­bert n’ont pas bien accueil­li la déci­sion de la cour rémoi­se, esti­mant qu’elle n’est «pas neu­tre» dans le con­flit famil­ial qui les oppose, et ont fait appel de cette déci­sion. Rachel Lam­bert elle, si elle n’é­tait pas favor­able à la nom­i­na­tion d’un quel­conque tuteur, s’es­time toute­fois «légitime» dans ce rôle.

L’an vert : Ter­ra eco, l’adieu au média qui voulait met­tre l’é­colo­gie au coeur des préoccupations
En quelques lignes, «prob­a­ble­ment les plus dif­fi­ciles qu’il[leur] ait été don­né d’écrire», l’équipe de men­su­el et du site Terraeco.net a annon­cé dans la mat­inée du 10 mars sa fer­me­ture d’i­ci à la fin du mois de mars.

Le média avait été placé en redresse­ment judi­ci­aire au mois de juil­let 2015, et a échoué à trou­ver des repre­neurs, «mal­gré six semaines d’in­tens­es trac­ta­tions avec des can­di­dats» à la reprise. Ter­ra eco, lancé depuis 2004, tâton­nait dans recherche de mod­èle économiques depuis plusieurs années, comme nom­bres de ses con­frères, afin de cou­vrir ses 1,8 mil­lion de charges annuelles, chiffre cité par LeMonde.fr. Les 20 000 abon­nés et autant d’a­cheteurs en kiosque n’ont pas été suffisants.

Plus belle la mort :

L’arrivée des baby-boomers per­turbe tous les marchés, même celui de la mort. C’est ce qu’une étude de l’Insti­tut nation­al d’études démo­graphiques a révélé mer­cre­di 9 mars. Les pre­mières généra­tions de baby­boomers, nés en 1946, com­men­cent à approcher de l’âge du décès, et les démo­graphes pensent qu’ils entraîneront une hausse des décès : 770 000 français mour­ront par an dans les années 2050 si on en croit leurs projections.

Mais le nom­bre de décès annuel n’a pas atten­du 2050 pour aug­menter : en 2015, il a aug­men­té de 7% (587 000) en France mét­ro­pol­i­taine. Cette aug­men­ta­tion est due selon l’INSEE à trois phénomènes : l’épidémie de grippe de début de l’année 2015, la canicule en juil­let, et des vagues de froid en octo­bre. Pen­dant près de 70 ans, depuis 1946, le nom­bre de décès annuel était sta­ble, autour de 550 000 par an. 

 

Apartides

Les jeunes se sont vis­i­ble­ment fait enten­dre lors des man­i­fes­ta­tions con­tre l’a­vant-pro­jet de la loi tra­vail El Khom­ri, mer­cre­di 9 mars. « Le Pre­mier min­istre va recevoir les organ­i­sa­tions de la jeunesse assez rapi­de­ment (…), dans les prochains jours », a déclaré la min­istre de l’Education nationale, Najat Val­laud-Belka­cem, sur France 2 ce jeu­di matin, sans pré­cis­er lesquelles.

Mais dans un tweet, le prési­dent de l’UNEF, William Mar­tinet, s’est félic­ité d’être reçu ven­dre­di matin à Matignon, par Manuel Valls.

L’organisation étu­di­ante, qui demande le retrait pur et sim­ple du texte, a revendiqué plus de 500000 man­i­fes­tants hier dans toute la France, dont 100000 jeunes. Selon la police, 224000 per­son­nes ont défilé.