Les affiches, bandes-annonces, publicités… l’assurent partout depuis des semaines : Batman revient au cinéma, mercredi prochain, pour affronter Superman. A cette occasion, la galerie parisienne Sakura, qui s’est taillée une réputation en associant la photographie à la culture populaire, s’intéresse à l’homme-chauve-souris Bruce Wayne, regardé par trente artistes différents. Dépeint en soldat loyal, en volatile étrange, en révolutionnaire engagé ou en super-héros vulnérable, il ne se départit jamais de sa cape noire, son masque anguleux et ses pectoraux de statue grecque.
→ Des chauve-souris et des hommes, Galerie Sakura à Paris, jusqu’au 15 juin
Léger, fruité, boisé, frappé… Depuis quelques années, il s’est anobli. S’étale dans des livres qui expliquent l’art de le torréfier ; possède désormais ses sommeliers (baristas pour les initiés) et même sa Caféothèque à Paris depuis dix ans, un lieu qui permet d’en goûter et d’apprendre à bien le préparer. Ce week-end, le café a même droit à ses journées nationales : dégustations et démonstrations gratuites sont au programme partout en France, ainsi que projections de documentaires et ateliers de torréfaction. Gare néanmoins à ne pas abuser : depuis l’an dernier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments recommande de ne pas dépasser les 400 milligrammes de café par jour. L’équivalent de 4 expressos.
→ Les Journées du café, samedi 19 et dimanche 20 mars. Cliquez ici pour découvrir l’intégralité du programme.
Pour la quatrième année, La Rochelle rassemble skateurs et street-artists pour son festival printanier Springtime Delights. Initiation au graffiti, démonstration de skate, customisation de planches, breakdance, tables rondes, exposition photo, projections de documentaires, performances d’artistes en résidence… Le programme met en valeur initiatives artistiques spontanées, citadines et ouvertes à tous, sans taxer les spectateurs : l’entrée est toujours libre.
→ Festival Springtime Delights, La Rochelle, jusqu’au 10 avril
Marnie, secrétaire, est parfaite. Chemisier blanc immaculé, chignon-banane, nez droit, maintien altier, elle tape impeccablement à la machine à écrire. Mais deux terribles défauts noircissent sa réputation : une tendance à piquer dans la caisse et une frigidité qui la rend toujours absente au monde, le regard impavide. Connaissant ses travers, Mark, son patron, la force pourtant à l’épouser : il veut la sauver de ses névroses. Sorti en 1964 et d’abord considéré comme un film mineur, Pas de printemps pour Marnie qui confronte Sean Connery à Tippi Hedren (Grace Kelly, absorbée par ses activités princières, a refusé le rôle), est rediffusé sur Arte. Une œuvre à voir ou à revoir, fascinante, trouble et dérangée, « grand film malade » comme l’a résumé François Truffaut.
→ Pas de printemps pour Marnie, Arte, dimanche 20 mars à 20h50
Crédit photo : ©Flickr / Pierre Selim